
Elle est la madame « je fais ce que je veux, quand je veux, où je veux ». Impossible d’exercer le moindre contrôle sur ses actions.
D’ailleurs, vouloir la maîtriser serait plutôt contre productif. Comme il est impossible de le faire, cela pourrait générer des émotions de colère, frustration, doute, énervement, agressivité. Colère et frustration qui deviendraient dès lors le carburant des actions et des dialogues à venir. Et que ferrait la panthère ? Elle grimperait sans aucun doute sur son arbre pour s’allonger et observer paisiblement ce qui se passe – un sourire au coin des moustaches.
C’est faire un pas de recul pour comprendre où je peux investir des émotions et du temps de manière utile.
C’est repérer ce qui est dans ma zone de contrôle et ce qui ne l’est pas.
C’est identifier les actions qui permettront de faire avancer une situation pour qu’elle me devienne favorable et en même temps respecte les actions des autres.
C’est transformer des émotions inutiles en actions apaisées.
C’est comprendre où commence ma responsabilité mais en même temps comprendre où est celle des autres. Si je cherche à modifier celle des autres, je sors de ma zone de pouvoir.
Rien ne fera changer une panthère noire de sa trajectoire : je dois l’accepter sans résistance et sans résignation.
Mais je peux concentrer mes actions là où elles seront impactantes et me sentir plus forte, plus assurée, plus sereine.
Ici juste regarder la beauté du pelage de cette panthère : c’était un moment agréable et frais.
Et toi ?
Elle te souffle quoi cette panthère ?
Coucou Hélène, ravie de te lire 🙂
J’aime beaucoup cette histoire, que je trouve impactante et salutaire ! Je vais me souvenir de l’image, c’est sûr 🙂
Hâte de lire la suite de ton blog ✨
Je t’embrasse,
Carole-Line
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