Choisir de rester ou de partir. Choisir un métier ou un autre. Choisir d’être prof doc ou être coach.
Choisir de se montrer ou de se cacher.
Choisir de continuer à me former ou choisir de faire une pause pour ancrer dans la matière mon métier de coach.
Choisir d’être en vacances ou choisir de rester focus sur ma formation.
Choisir l’assurance d’un salaire fixe ou choisir le chemin de l’entreprenariat.
Cette semaine a été bercée, roulée, secouée par tout un tas de « ou ». Tous ces choix ont décidé de me rendre visite cette semaine. cette semaine a été assez inconfortable. J’ai passé une énergie folle à essayer de choisir. Et cette semaine ça a coincé. Mes trapèzes, ma nuque et mon cou se sont coincés. Mon agenda était coincé entre deux rendez-vous.
Je sais bien que je ne suis obligée à rien mais chaque choix a des conséquences extérieures ou intérieures, et je me suis embarqué à « peser le pour et le contre », comme on me l’avait appris pour pouvoir trancher.
Avant de me rendre compte (merci mes coaches
) que ce n’est pas un choix entre l’un ou l’autre, ou entre l’un et l’autre que j’avais à faire.
Cette semaine a été un formidable terrain de jeu et d’expérimentation fatiguant, mais qui a renforcé et ancré un élan nouveau pour la suite.
Qu’est ce qui guide mes choix ?
Généralement deux choses : mon pourquoi et là, c’est en général facile, fluide et rapide. Je ne tergiverse pas, je passe assez vite à l’action. Ce qui guide aussi certains de mes choix ce sont les conséquences que je suppose et imagine. Et là ça se complique puisque ça devient angoissant, oppressant au point que le doute s’installe.
Dans ces situations il y a plusieurs pistes à explorer.
D’abord quel est le coup d’opportunité. Autrement dit si je dis oui quelles seront les conséquences, et si je dis non quelles seront les conséquences. J’observe ici mes conséquences à moi, pas celles des autres, pas celles sur les autres ou sur mon environnement. Pour remettre de la puissance, je peux me demander quelles sont mes possibilité de choix ? Que se passerait-il si je faisais un autre choix de manière plus libre ?
En réalité, ce qui marche encore mieux c’est de visiter chacun des choix qu’on a à faire. Non pas en se faisant des nœuds au cerveau (ou aux trapèzes). Je n’ai pas à jouer à plouf plouf. Je n’ai pas à sacrifier. Je n’ai pas nécessairement besoin de dire « non » à certaines de ces parties de moi. Je n’ai pas à accepter l’un ou l’autre, à contre cœur.
Alors plutôt que d’être en rupture, plutôt que tourner le dos à ce qui coince, je peux choisir d’aller de l’avant, choisir une autre voie. Je me repositionne et j’honore la fierté d’ancrer du nouveau en moi.
- En assumant d’être ce que le choix induit.
- En libérant de l’énergie avec des discussions authentiques, simples et vraies plutôt que d’entretenir des non-dit. C’est par exemple en ne voulant pas dire explicitement « je suis » coach, que j’ai dépensé beaucoup d’énergie cette semaine dans des formulations de phrases, ou de réponses.
- En se lâchant la grappe et en faisant dialoguer ces parts de moi qui cherchent à me figer. Grâce à une visualisation j’ai rencontré mon « emmerdeuse ». Et bien tu sais quoi ? cette emmerdeuse qui provoque angoisses, maux d’estomac et qui vient coincer mes cervicales peut être ma meilleure alliée pour m’assurer que je reste en sécurité tout en faisant des choix courageux. Par contre elle et moi on a fait un pacte. Quitte à me rendre visite, elle viendra comme une « souffleuse » remettre de l’air, de l’espace dans mon plexus ou lieu de l’enfermer.
- En se rappelant à quel point on est capable
- En expérimentant les choses autrement. Et là c’est super intéressant. Au lieu de mettre les choses en concurrence, en opposition, on peut mettre du lien de la connexion. Et au lieu de choisir « entre », on peut se rendre compte parfois qu’on peut avoir les deux.
Je reste et je pars un peu. Je suis prof doc et coach.
Je peux être présente sur les réseaux sociaux et en ligne tout en décidant ce que j’y montre et sous quel format.
Je peux me former en choisissant ce qui est juste, pertinent, et qui correspond à mon temps disponible.
Je peux partir en vacances et prendre quelques heures pour assister aux cours en direct.
Je peux choisir la stabilité, la tranquillité et me faire confiance en me souvenant que les choix sont rarement définitifs et qu’à chaque instant je peux les réévaluer.
Je peux choisir d’accompagner mes émotions et aussi de célébrer ma liberté de choix.
Je suis tout ça à la fois.
Je peux faire des choix mais cultiver la détente, l’amour, être dans la présence et libérer de l’énergie , de la charge mentale pour déployer mes ailes de papillon et ancrer le coaching un peu plus dans mon quotidien, pour être dans la clarté, la simplicité et l’audace.
